Des signes avant-coureurs au diagnostic

Les signes avant-coureurs

La maladie de Parkinson est une maladie évolutive : avant même que n’apparaissent les premiers symptômes, plus de la moitié des neurones dopaminergiques ont déjà disparu par un processus progressif.

Avant que le diagnostic ne soit posé, des signes avant-coureurs peuvent exister. La mise en évidence de ces signes repose sur la déclaration rétrospective des personnes atteintes par la maladie, ou sur celle de leurs proches.

Les signes les plus souvent constatés sont discrets; il s’agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d’une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes. Un signe également souvent constaté est la dépression.

Enfin, la micrographie (écriture de plus en plus petite) apparaît souvent avant les autres symptômes. Il s’agit d’un des symptômes propres à la maladie de Parkinson. Mais les personnes concernées ou l’entourage le remarquent rarement.

Le diagnostic

Le diagnostic n’est jamais évident et demande de l’expertise. Il a pour but d’écarter d’autres explications possibles aux symptômes constatés et de préciser s’il s’agit d’une maladie de Parkinson proprement dite ou d’un autre syndrome parkinsonien plus complexe.

Un diagnostic tardif et un éventuel retard à l’initiation du traitement ne change pas l’évolution ultérieure de la maladie.

Le diagnostic repose sur l’examen des symptômes présentés par le/la patient(e) et la prise en compte de son état général. Il n’existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic. Les examens d’imagerie (scanner, IRM du cerveau, scintigraphie cérébrale…) peuvent être pratiqués au cas par cas mais ne sont généralement pas nécessaires pour poser le diagnostic de la maladie de Parkinson.

Parce que nous sommes tous différents, le diagnostic affecte de différentes manières le/la malade mais également son entourage. Échanger avec des professionnels (psychologue…) et/ou d’autres personnes connaissant la même situation est souvent utile.